D'où viennent les noms des immeubles de La Défense ?

Dans le quartier de la défense, les tours au fil du temps peuvent porter des noms différents. Certains immeubles en possèdent deux voire trois. Mais pourquoi ?

Généralement, le nom attribué à un immeuble correspond à son propriétaire, c’est le cas par exemple de « Cœur Défense » (SCI),  « Saint-Gobain » (propriétaire occupant) ou encore « « Alto ». Le nom des immeubles peut ainsi varier au rythme des transactions. Prenons l’exemple de la tour connue aujourd’hui sous le nom d’AREVA, celle-ci s’appelait à l’origine FIAT (1974) puis FRAMATOME.

En revanche, une nomination ne change jamais ; ce sont les « codes EPAD » (l’EPAD devenu aujourd’hui Paris La Défense ou PLD est le nom de l’aménageur de la Défense). Ainsi  le code Epad associé à la tour AREVA est CB1, celui de la tour Saint-Gobain est CB19, etc …

Mais que signifient ces codes ? Pour le comprendre, il faut remonter à la création de la Défense. A cette époque, l’aménageur a dû acquérir des terrains sur les territoires de Puteaux, Courbevoie et Nanterre pour les revendre ensuite aux promoteurs. Les terrains se découpaient en parcelles dont chacune d’entre elles était numéroté.

En ce qui concerne les lettres :

Ainsi, pour la tour Cœur Défense, PB11 signifie : Puteaux, Bureaux, numéro 11. Mais on retrouve des exceptions comme « CBX » ou « D2 ». Pour la tour CBX, le « X » désigne une parcelle qui n’était initialement pas prévue et pour la tour D2, une partie du code de l’ancien immeuble qui était PB22 a été reprise.

     
 
Code EPAD
     
     

Finalement, les codes Epad sont de plus en plus appréciés et utilisés.

Voici quelques exemples de code donnés aux immeubles de La Défense :

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